Traduction… trahison ? Textes, représentations, archéologie, autorité et mémoire de l’Antiquité à la Renaissance

Scientific meeting

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Begins on: Wednesday 11 March 2020.
Ends on: Friday 13 March 2020.
Location: Amiens
Related institutions: Université de Picardie Jules Verne
Les premières traductions signées sont apparues à l’époque romaine : Livius Andronicus, traducteur de L’Odyssée en vers latins au iiie s. avant J.-C est le premier traducteur européen dont le nom soit connu : son objectif est pédagogique : il enseignait le grec et le latin aux enfants de son maître. Peu de temps après et dans un but tout aussi pédagogique, la Bible, composite d’hébreu, d’araméen et de grec connaîtra ses premières traductions : la Septante (ca 250-117 av. J.-C.). De nombreuses autres suivront, de la Vulgate de Jérôme à la traduction « ultra-littérale » d’André Chouraqui, en passant par la Bible de Wycliffe, la Bible de Genève (référence pour le protestantisme de langue française jusqu’au début du XVIIIe), la Bible de Lefèvre d’Étaples et celle de Port-Royal (1696) ainsi que les nouvelles traductions aux XIXe et XXe siècles.
Related keywords: Renaissance studies, textual criticism, translation, translation practices