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☞ External linkDeadline: Friday 1 June 2018.Location: Lille,
Namur,
Leuven Related institutions: Université de Lille,
Université catholique de Louvain,
Université de Namur
À la fin du Moyen Âge, la production hagiographique manuscrite se transforme et connaît son dernier âge d'or entre
le succès éditorial de la
Légende dorée et l'arrivée de l'imprimerie. De nombreux textes anciens sont abrégés pour intégrer de nouvelles collections. Ce phénomène est en partie responsable du relatif désintérêt des historiens à leur égard : à
quoi bon s'intéresser à ces
abrégés alors qu'il reste tant à découvrir dans les grands légendiers du Moyen Âge central,
et qu'on commence à peine à mieux connaître les tout premiers manuscrit conservés ? Un examen récent de l'immense œuvre hagiographique produite par Jean Gielemans (1427-1487) à l'abbaye
de Rouge-Cloître au sud de Bruxelles, où il mit en chantier plusieurs manuscrits,
permet de comprendre l'intérêt qu'il y a à explorer
les collections tardives.
L'objet de ces journées d'étues est donc de mieux saisir la place du manuscrit hagiographique, entendu ici au sens large, dans cet espace à la fin du Moyen Âge, en prolongeant les réflexions de Guy Philippart sur la fabrique et les usages des légendiers, à une période où la documentation susceptible de les appréhender est plus abondante, qu'elle se trouve dans les manuscrits eux-mêmes ou bien à l'extérieur.
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Devotional history,
hagiography,
manuscript culture,
manuscript production